Hervé Le Guyader, professeur de biologie évolutive à Sorbonne Université, fait revivre les grandes étapes de l’histoire de l’exploration de la planète par les hommes. La découverte de leur environnement est vitale pour survivre. Suite à différents événements, des hommes sont partis à la découverte de toute la variété des animaux et des végétaux. Cet ouvrage offre au lecteur les récits de 32 expéditions depuis l’Antiquité jusqu’à la fin du XIXe siècle. Parmi ceux-ci, la découverte de la Chine par Marco Polo est transcrite dans le «livre des merveilles » au XIIIe siècle. Christophe Colomb, Vasco de Gama et Fernand de Magellan partent à la recherche des épices au XVe siècle. Pour chercher le mythique passage du Nord-Ouest, plusieurs explorateurs vont partir de Jacques Cartier à René Robert Cavelier au XVIe siècle. Francis Drake est une sorte de pirate naturaliste autour du monde. De grandes compagnies seront fondées : La Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Un jeune allemand publie « Amoenitatum Exoticum », la première description des plantes du Japon. Grâce aux nouveaux instruments d’optique, l’infiniment grand et l’infiniment petit vont pouvoir être observés. Robert Hooke va inventer le mot cellule. « Ce sont les prémices de la microbiologie ». Savez-vous que le Roi-Soleil était féru de botanique et a envoyé des botanistes herboriser dans le monde. Carl von Linné va faire naître l’idée d’une exhaustivité de l’observation des êtres vivants sur terre. Aux XVIe et XVIIe siècles, le commerce, l’espionnage et la science, en particulier l’astronomie, sont les moteurs des expéditions : l’astronome Louis Godin, le géographe Charles Marie de La Condamine, le naturaliste Joseph de Jussieu… Le XVIIIe siècle est vraiment celui de la botanique. Une de cette période est devenue célèbre. C’est Jeanne Baret qui a dû se déguiser en homme pour pouvoir embarquer avec son mari « la première naturaliste autour du monde ». Puis ce seront James Cook, Jean-François de La Pérouse… Comme depuis trois ans, on n’a plus de nouvelle de M. de La Pérouse, deux expéditions partent à sa recherche. Au XIXe siècle la priorité est la recherche d’explications, comme Darwin le fera avec la théorie de l’évolution et de savoir quel classement permet de bien répertorier les espèces vivantes. Alexander von Humboldt et Bonpland, au lieu de rejoindre Bonaparte en Égypte, explorent le nord de l’Amérique. « Alliant mesures physiques et observations biologiques, ils déterminent les prémisses de l’écologie et de la biogéographie ». Avec l’Astrolabe, Dumont d’Urville réussit d’un point de vue scientifique sa première grande expédition avec un très grand nombre d’échantillons. Aux États-Unis, John Muir sera le pionnier de la défense de l’environnement. Ces récits de grandes expéditions sont très intéressants, permettant de voir comment les hommes au fil des siècles, ont forgé la notion de biodiversité qui est au cœur de nos préoccupations actuelles.
À la recherche de l’univers invisible : Matière noire, énergie noire, trous noirs.
Cet ouvrage est divisé en deux parties presque égales précédées par un petit historique de toutes les découvertes qui ont conduit les scientifiques en face