« L’idée de « la » revoir lui plaisait ». De même que le héros est emporté par le courant, le lecteur est entrainé dans ce récit à la fois beau et étrange… Invité par une amie dont il fut autrefois très proche dans sa maison au bord de La Loire, quelle n’est pas sa surprise de découvrir qu’elle n’est pas là pour l’accueillir ! Il retrouve des amis et apprend au fil des jours qu’Agathe est morte. Qu’a-t-elle voulu en réunissant ses amis chez elle ? Se rendant auprès de l’arbre où ses cendres ont été dispersées, il éprouve une présence qu’il observe partout… Pas besoin de paroles, les dessins des rives de La Loire avec la vie qui s’y exprime, donnent de la réalité à cette présence. C’est l’occasion pour Louis de réfléchir à sa vie. Ils ont fait la connaissance de la fille d’Agathe et se demandent qui est le père ? En fait peu importe, Louis sent confusément qu’il n’aura pas à regretter d’être venu. « Elle a l’air tranquille ». Sans la nommer, Loire est là au cœur du récit. La question écologie est abordée par les jeunes qui, mieux que quiconque, savent que pour comprendre, il faut sentir les choses. Devant son attitude, Lydia explique à Louis « ton problème, c’est que tu opposes sans arrêt, tes émotions et ta raison ». Superbe double page où Louis « écoutant « Loire, passe de l’étonnement à la surprise : un petit murmure, ça parle un fleuve ? ». Louis n’arrive pas à partir, il va vivre des rencontres étonnantes. Instants d’émotion ! Véritable héroïne de ce récit, Loire est là, omniprésente ! Quel bel hommage rendu à Loire qui, aussi bien qu’une personne, apporte tant à tous ceux qui la comprennent.
L’incroyable expédition de Corentin Tréguier au Congo
Nous sommes en 1872, le jeune capitaine Tréguier est envoyé en mission pour retrouver le professeur Delescluze, grand scientifique français disparu sur les rives du