Les récifs coralliens suscitent l’admiration ! « Chaque plongée est une aventure qui vous conduit à la rencontre de créatures singulières… Instants éphémères et magiques » écrit Catherine Vadon, océanographe qui a été chercheuse au Muséum National d’Histoire Naturelle. Malheureusement ils sont en danger ! La nature animale du corail ne fut démontrée qu’en 1726. Les récifs coralliens sont les plus grandes structures d’origine biologique, comme la Grande Barrière d’Australie, longue de 2 000 km. Ils présentent une grande variété de formes et de structures. Du fait de leur architecture, ils servent d’abri, de terrain de chasse et de garde-manger à une multitude d’espèces. Comment peuvent-ils édifier de si grandes structures ? Ils trouvent leur énergie dans une relation symbiotique avec des micro-algues unicellulaires, les zooxanthelles. Les récifs coralliens sont des édifices dynamiques en perpétuelle évolution. Ils se reproduisent de manière asexuée ou sexuée. Ils sont une source de protéines, protègent les rivages de l’érosion, offrent des ressources pour la médecine et jouent le rôle de puits de carbone. Du fait de la hausse de température, les algues produisent un excès de molécules oxydantes et deviennent toxiques. Cela se traduit par le blanchissement. Il faut alors mettre en place des mesures de sauvegarde. Dans cet ouvrage, ont été choisies 70 espèces vivant dans les récifs coralliens pour leurs caractères absolument exceptionnels. Leur découverte est structurée en six chapitres : Vivre en association, Dents, pinces et piquants, Poissons et venins, Armes secrètes, Se faire passer pour ce qu’on n’est pas et La force tranquille. De nombreux exemples d’association montrent comment végétaux et animaux unissent leurs efforts pour s’abriter, se nourrir, se reproduire. Se sont tissées d’innombrables associations de nature extrêmement diverse. « Défenseur et nettoyeur », les crabes Tropezia vivent exclusivement en association avec des coraux. En retirant les sédiments en excès, ces crabes jouent un rôle important pour les coraux : ils empêchent l’étouffement de la colonie par sédimentation. « Pas de vie sans anémone, les poissons-clowns trouvent refuge entre les tentacules urticants des anémones de mer qu’ils nettoient et ventilent. Les animaux des récifs déploient des armes d’une remarquable diversité. « Un système à cran d’arrêt », chez le baliste, la première épine dorsale peut se redresse et se bloquer en position verticale. « Des piquants de choc », les oursins crayons ont de grands et robustes piquants qui constituent une efficace protection. Dans les récifs il y a un très grand nombre d’espèces venimeuses. « Cuisant corail de feu », le corail de feu, couvert d’un duvet de polypes urticants, inflige une décharge de venin douloureuse à celui qui le touche. « Des tentacules meurtriers », la main-qui-tue déploie des tentacules de plusieurs mètres couverts de cellules à venin, à effet immédiat et foudroyant. Chaque habitant a ses armes secrètes pour faire face au danger ou s’emparer de proies. « Des fils pour engluer », l’holothurie-léopard expulse un amas de longs filaments poisseux pour empêtrer son agresseur. « Du fluo sous l’eau », le corail-champignon a une belle couleur verte résultant d’un processus de biofluorescence. Se faire passer pour ce qu’on n’est pas, des habitants des récifs arrivent à devenir indiscernables. « Un déguisement vivant », le crabe arlequin se couvre d’éponges pour déambuler en toute discrétion. « Les rois du bluff », à première vue ces deux poissons se ressemblent. En fait l’un inoffensif imite celui qui est venimeux. « Me voyez-vous ? », les hippocampes reproduisent, avec un incroyable mimétisme, la coloration et l’aspect de la gorgone sur laquelle ils passent leur vie. Dans les récifs, il y a aussi la « force tranquille », des animaux au corps robuste. « Placide et majestueuse », une raie manta plane doucement au-dessus du récif du lagon de Bora-Bora. Avec une bibliographie et un index. Cet ouvrage fait découvrir l’extrême diversité des habitants des récifs coralliens aux formes et couleurs étonnantes et tous leurs comportements élaborés pour se protéger et attraper leurs proies. L’iconographie est très abondante sous la forme de grandes et belles photographies légendées rendant la lecture attrayante et accessible aux plus jeunes.
Lettres ouvertes à tous les terriens : les enfants prennent la parole
Ce livre est le fruit d’ateliers d’écritures menés dans des établissements scolaires, des bibliothèques et des associations en France et dans le:monde. Les enfants « disent »