L’auteur, après des études scientifiques en éthologie et faune sauvage, se consacre à sa première passion, la BD. Il n’est donc pas étonnant qu’il se soit intéressé aux collections scientifiques de l’Université de Rennes 1. Illustré par une planche de 20 000 lieux sous les mers, il parle de ses héros dans son enfance, Jules Verne et Cousteau, des dessins des grands naturalistes, Cuvier, Darwin et de ses visites au Muséum de Toulouse. Lorsqu’il commence son reportage dessiné, il a l’impression de retomber en enfance !… Sa visite commence par la galerie de zoologie et il se met aussitôt à dessiner un rhinocéros noir d’Afrique, une hermine et sa proie , un orrx d’Arabie…, de vrais croquis d’anatomie. Il fait la connaissance de Pierre qui assure le déroulement des cours, de Maël qui a CAP de photographies, de Marion, conservatrice du patrimoine… C’est l’occasion de voir les différents profils et statuts du personnel d’Université. Maël, géologue l’entraîne vers les salles de géologie que des jeunes visitent : « C’est aussi le rôle des collections : la médiation et la vulgarisation ». Superbe reconstitution réaliste de Christophe-Paul de Robien qui constitua un « cabinet de curiosité au XVIII éme siècle. Audrey équipée d’une combinaison et d’un masque filtrant, s’occupe des herbiers qu’elle prépare pour envoyer au e-récoltant que A .Dan résume en un petit schéma. «Le boulot d’archivage est monstrueux et le valoriser encore plus !». Il assiste à une visite de classe animée par Pierre. Avec Maël il découvre que les collections ont leur histoire révélée par des notes, des archives. Maêl est un personnage hors norme, autodidacte : « le but pour moi c’est d’abord d’éveiller et de satisfaire la curiosité … et l’espoir de faire avancer la connaissance et de la transmettre… J’aime bien la science dans son jus, simple, naturelle ! ». Dans les sous-sols, des dizaines de mètres d’étagères, une sorte de bibliothèque où les livres sont remplacés par des boîtes soigneusement étiquetées. Les herbiers ce sont aussi de véritables livres comme celui où on a étalé une centaine d’algues. Pierre lui présente Oberthur, un spécialiste mondial des papillons et son fameux meuble. La BD s’achève par un hommage à « ces gens de vocation , ils s’acharnent à rendre vivants ces items inanimés en leur prêtant toute leur attention et leur savoir ». Ce reportage atteint son but : faire découvrir les incroyables richesse de ces collections et la vie et les motivations de ces « collectionneurs de science »
Le corps est un vêtement que l’on quitte
« Le rugby c’est ma vie » commente un jeune joueur. Mais au cours d’une mêlée, super bien rendue par les dessins avec des zooms, il est