Il vous est surement arrivé de rêver que vous volez ! Léonard de Vinci avait conçu des machines comme l’« Ornithoptère » pour rejoindre les oiseaux. Dans cet ouvrage, Richard Dawkings, auteur d’ouvrages de science, aborde le vol sous tous les aspects scientifiques, biologie et technologie. Il décrit les différentes manières de défier la gravité découvertes par les humains au fil des siècles et par les animaux au cours de l’Évolution. Il fait part également des réflexions suscitées par le vol, dans des encadrés de couleur « Soit dit en passant ». L’iconographie est très importante et d’une grande qualité esthétique, le vol d’un faucon pèlerin, l’Annonciation de Léonard de Vinci, l’énorme bréchet du petit colibri, un biplan, planer d’une ascendance thermique à l’autre… Dans le chapitre « Rêves d’envol », il cite dans les religions, les contes et la littérature, les références à ce qu’à produit l’imagination à propos du vol. Aujourd’hui encore, en utilisant internet, l’homme peut voler virtuellement. Chapitre 2 « A quoi sert de pouvoir voler ? » dans le monde naturel ? A quoi donc, dans le langage Darwinien, les ailes peuvent-elles bien « servir » ? Pour mieux détecter de la nourriture ? Pour se reproduire ? Y-a-t-il des bons gènes qui permettent de fabriquer des ailes ? L’auteur décrit les manières de voler de nombreux oiseaux, les chauve-souris, les fous de Bassan, la sterne arctique l’oiseau champion du monde de la migration longue distance… Les migrateurs ont-ils besoin de carte et d’une boussole ? Dans le chapitre 3 est posée la question : pourquoi certains animaux ont-ils perdu leurs ailes ? Savez-vous qu’une reine fourmi perdra ses ailes après s’être accouplée tandis que les fourmis ouvrières, même en ayant le matériel génétique nécessaire, n’ont pas d’ailes ? Chapitre 4, quelles stratégies ont utilisées les animaux pour déjouer la gravité ? Etre petit est-il un avantage ? Chapitre 5, pourquoi, quand on est grand, faut-il augmenter votre surface de façon disproportionnée ? Le chapitre 6 traite du parachutisme et du vol passif non propulsé et le chapitre 7 du vol propulsé actif de l’oiseau et des hélicoptères, les fusées et les drones. Pourquoi les oiseaux volent-ils en groupe ? Savez-vous que la société Airbus essaye de voir comment faire voler en formation les gros avions pour économiser du carburant ? Dans le chapitre 9 est racontée l’histoire des inventions humaines des plus légers que l’air. Dans le chapitre 10, est expliquée la dernière façon de défier la gravité : l’apesanteur. Dans le chapitre 11, qu’appelle-t-on le plancton aérien dont Sir Alister Hardy et William Hamilton furent des grands spécialistes ? Dans les trois derniers chapitres, sont abordés des « ailes » pour les plantes, le « processus » différent pour défier la gravité s’il s’agit de bêtes ou d’appareils construits par l’homme et l’utilité d’une « demi-aile ». L’auteur conclue pour définir ce « besoin d’un ailleurs » par une très belle définition de la science : « une expédition épique vers l’inconnu… permettant de dépasser la normalité terre à terre du quotidien et de s’envoler vers les sommets exceptionnels de l’imagination ». Richard Dawkings a écrit un merveilleux ouvrage de science, un bel exemple de médiation
Flâner dans les vignes. L’œnotourisme au naturel
« Partir à la découverte des vignes ! C’est à la fois un voyage dans le temps et à travers les territoires ». Audrey Baylac, spécialiste du slow