Dans un très grand format inhabituel pour un documentaire jeunesse, Miriam Forster invite les jeunes à plonger pour découvrir les requins d’hier et d’aujourd’hui. Pour les situer dans le temps, est montré ce qui est plus vieux que les requins : insectes, vers, champignons… et plus jeune : baleines, dinosaures, arbres, les humains… Comment se fait-il que les requins soient parmi les animaux les plus vieux du monde ? Sur une grande frise de l’échelle des temps géologiques, les ancêtres des requins sont apparus au Dévonien – 450 Ma. Sur chaque double page, des dessins représentent un requin avec sa carte d’identité et une description. Le cladoselache serait le premier requin vivant au Dévonien. Des fossiles de plein d’espèces méconnues ont été trouvés dans la baie de Bear Gulch aux États-Unis. « Boîte à outils » des pages documentaires apportent des informations scientifiques sur leurs spécificités, la forme, la peau, la nurserie, les requins d’eau douce, le cartilage, les dents, les mâchoires, leur manière de flotter, la taille avec de nombreux exemples dessinés pour pouvoir comparer, les sens, le camouflage, la filtration… Gordy Wright a l’art de mettre en scène chaque requin dans une belle reconstitution de son milieu, tel qu’il est indiqué dans sa carte d’identité : eaux chaudes côtières, deltas des rivières… Lors de l’extinction du Dévonien, de nombreuses espèces marines ont disparu mais pas les requins ! L’orthacanthus « épine dorsale » était un super prédateur, il a régné dans les eaux douces des marécages d’Europe et d’Amérique. Actuellement le plus célèbre d’eau douce est « le requin-bouledogue ». Des schémas aident à bien comprendre des informations comme la nécessité pour les requins de nager sans arrêt. Au Carbonifère, les dinosaures règnent en superprédateurs. Une des plus étranges créatures des mers du passé est l’helicoprion qui avait jusqu’à 180 dents s’enroulant en une spirale ! Au Carbonifère, la grande époque des requins est révolue. Au Crétacé, ils ont survécu puis «ont fait leur grand retour : en devenant encore plus grands ». Le mégalodon est le plus connu de tous les anciens requins. Savez-vous que le requin-scie qui existe encore aujourd’hui, utilise son museau pour sentir les champs électriques émis par leurs proies. Le requin a deux sens que n’ont pas les humains : l’électroperception et une « ligne de cellules qui détecte les vibrations dans l’eau ». Actuellement, le requin-baleine est le plus grand poisson. Connaissez-vous d’où vient la « bioluminescence » ? Un animal produit sa propre lumière qui provient d’organes spécialisés, les « photophores ». Certains requins produisent une autre lueur, « la biofluorescence ». Les scientifiques motivés par leur désir de comprendre et avec l’aide des nouvelles technologies, apportent des réponses à des mystères longtemps non résolus. Du fait du réchauffement des océans, scientifiques et associations s’efforcent de les protéger. Ce documentaire, d’un très grand format et magnifiquement illustré, apporte au jeune public des informations scientifiques approfondies sur les requins, leur histoire et leur « très utile boîte à outils », ces plus vieux êtres vivants.
Les pêchers sans tête : les enquêtes potagères de Loulou
Loulou est une petite fille, grande amatrice de romans policiers. Aussi dès qu’il y a une énigme, elle n’hésite pas à se lancer dans des