Fleur Daugey est titulaire d’un master d’éthologie appliquée et de chronobiologie du comportement. Elle parle d’une véritable révolution dans la manière de considérer les plantes. Celles-ci représentent 99% de la biomasse végétale. Nous partageons avec elles la qualité d’êtres vivants. Et pourtant nous commençons seulement maintenant à reconnaître leurs nombreuses capacités, voire à parler d’intelligence végétale. Cet ouvrage a deux missions principales. En premier exposer les dernières découvertes scientifiques et en deuxième faire comprendre au lecteur qu’il faut cesser de penser que l’Homme est supérieur au végétal ! Celui-ci est incapable de communiquer par infrasons. Le premier chapitre montre comment, dans les siècles passés, nous avons pris l’habitude de considérer les plantes comme des êtres inertes et passifs. Le deuxième décrit la palette des 5 sens et dévoile bien d’autres sens inconnus jusqu’ici. Dans le troisième est expliqué comment les plantes communiquent (électricité et chimie). Dans le quatrième est expliqué pourquoi on parle d’intelligence végétale. Le cinquième surprendra le lecteur par les relations compétitives ou de coopération menées par les plantes, surtout au niveau des racines, une sorte d’internet souterrain. Dans le dernier chapitre il est question des découvertes concernant le sommeil, la douleur…. De nombreuses photographies pleine page et des schémas précis comme l’expérience sonore avec les petits pois, la communication entre les feuilles et les racines. Tout en utilisant les termes scientifiques comme phototropisme, photorécepteurs, Flore Auger se met vraiment à la portée du grand public. Elle donne de nombreux exemples très concrets, aussi bien les expériences menées par Darwin que celles menées actuellement comme l’arsenal du tabac sauvage déployé pour lutter contre la chenille du sphinx. Un ouvrage passionnant qui incite le lecteur à réfléchir sur sa représentation du monde et de lui-même.
Auprès de nos arbres
Édith Montelle, conteuse et écrivaine, recueille des contes et légendes depuis de nombreuses années. En tant qu’ethnobotaniste, elle communique sa passion pour les arbres dans