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La civilisation du phoque

Fondateur des Expéditions Polaires Françaises, Paul-Émile Victor reste, 25 ans après sa disparition, l’un des pionniers de l’exploration polaire.Joëlle Robert-Lamblin, anthropologue directrice de recherche honoraire au CNRS a poursuivi ses travaux trente ans plus tard.Elle a travaillé avec Paul-Émile Victor : «Joëlle Robert-Lamblin a réussi le miracle de tout classer, de tout ranger… elle est devenue ma collaboratrice incontournable ».Celle-ci a procédé à une mise à jour par rapport à la première édition en deux tomes de « La civilisation du phoque », en faisant le point par rapport à la situation actuelle sur chaque thématique.« La civilisation du phoque » révèle comment vivait la communauté Ammassalimiut dans la région d’Ammassalik, un territoire fascinant au sud-est du Groenland. La majorité des dessins sur le vif a été faite par Paul-Émile Victor entre 1934 et 1937. Ses dessins décrivent la vie quotidienne des Ammassalimiut dans tous ses détails. Le lecteur est impressionné par la multitude de dessins légendés et la précision du trait ! Les nombreuses photographies montrent les paysages et les habitants dans leur cadre de vie. Après avoir présenté « Une vie singulière dans un milieu extrême », sont décrits les techniques de déplacement, les gestes et techniques, les vêtements et matériel de couture, Qidä le tambour, jeux, légendes rites et croyances des eskimos, le chamanisme, magie, sorcellerie et rite de chasse, les confins de l’existence, l’ordre cosmique, le monde des esprits, les nouvelles croyances. Dans le dernier chapitre est posée la question de la disparition de la civilisation du phoque. En annexes : les lieux mentionnés, les ressources animales et végétales, un glossaire, une bibliographie et des informations sur le fonds de dotation Paul-Émile Victor, l’Observatoire photographique des Pôles. Comme le dit Enki Bilal dans la préface, « Lire ce livre fait un bien fou… Ce livre est plus qu’un témoignage sur un lieu ou une époque. C’est une expérience. On y ressent le vent glacé sur la peau, l’odeur de la mer… On se sent Ammassallimiut ».

Paul-Émile Victor, Joëlle Robert-Lamblin, Belin /Look@sciences

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