Ce deuxième volume de l’épopée « Agence Lovecraft » était très attendu ! Après « Le mal par le mal » où les lecteurs avaient fait connaissance des trois jeunes Ryan, Marie et Sergueï, membres de l’Agence Lovecraft, en référence à H.P. Lovecraft, cet auteur génial de science-fiction, qui a écrit qu’« avant nous, il y a eu d’autres races, certaines bienveillantes et d’autres terribles qui vont revenir quand les étoiles seront alignées ». Kali qui a fait évader Sergueï, le héros, de l’hôpital psychiatrique à Saint-Petersbourg, lui fait découvrir où ils sont, une « Île mystérieuse » où se trouve l’imposant Nautilus. Cette île ne peut être vue car elle dispose d’un filet de camouflage optique. Le docteur Sauvage leur apprend l’existence d’un mystérieux calendrier astral qui permet de savoir où et quand arrivera Cthulhu. Il va alors s’engager une course contre la montre entre l’Agence Lovecraft et d’incroyables entités cosmiques. La capitaine du Nautilus rappelle « la théorie des supercordes qui prétend que notre univers n’est qu’un parmi des milliers… chaque univers a sa propre fréquence ». Et si la fréquence est modifiée, des monstres peuvent se matérialiser ! La conjonction approchant, ils doivent partir, à bord de l’Albatros III, pour le British Muséum où se tient une exposition sur les vestiges d’une cité ancienne. Parmi ceux-ci une tablette qui semble être un calendrier astral… Cela permettra de savoir quand surviendra la résurgence de la cité de Cthulhu. Vont-ils arriver à s’en emparer ? Dans une ambiance angoissante, avec des événements dramatiques et des apparitions démentielles, le lecteur est captivé par ce roman de science-fiction, fort bien documenté sur le plan sciences et techniques, où la survie de l’humanité est en jeu.
Jean-Luc Marcastel, Gulf stream éditeur