Rachel Carson a publié en 1962 un livre « Printemps silencieux » qui a eu un succès mondial. Le lecteur va trouver un ensemble de textes de Rachel Carson représentatifs de sa personnalité et de son combat de militante écologique. Celle-ci raconte ses promenades au bord de mer partageant son sens de l’émerveillement avec un enfant de quatre ans pour le chant des oiseaux, l’orchestre des insectes… De très beaux textes sont consacrés aux anguilles, aux martinets ramoneurs… montrant sa grande connaissance de la nature. Dans les « mondes perdus » elle dénonce la destruction occasionnée par l’homme sur les îles. Dans « Le bord de mer », elle insiste sur une vérité fondatrice : personne ne vit pour soi-même et montre que la mer est un domaine propice aux études inventives et créatives. Elle dénonce l’usage d’hydrocarbures hautement toxiques, de phosphates organiques, de pesticides, « une pluie stupéfiante de mort » laissant des résidus à effets persistants sur la végétation et la faune. En tant que biologiste, dans «Préface aux animaux machines », elle s’élève contre les élevages industriels, contre l’« intensif » en donnant de nombreux exemples. Elle invente l’« équilibre naturel » pour faire comprendre que toutes les formes de vies sont reliées les unes aux autres et que l’homme fait partie de cet environnement naturel. Avec un index aux nombreuses entrées permettant des recherches ponctuelles. Ce recueil de textes, toujours d’une grande actualité, permet de découvrir qui était Rachel Carson, scientifique et écrivaine, « son humanité, sa vision du monde, son engagement constant, sa rigueur et sa façon unique de poser les bonnes questions ! »
Rachel Carson, Éditions Corti (Biophilia)