Il n’y a pas plus de vin féminin que de vin masculin ! Ce qui importe, c’est la passion que met un vigneron ou une vigneronne pour faire son vin. Comme les vigneronnes sont moins connues, Sandrine Goeyvaerts est partie les rencontrer dans leurs vignobles. Elle nous offre des portraits vivants qui permettent de connaître leurs parcours et leurs motivations. Il y a des femmes très connues, les « pionnières » comme Athénaïs de Béru, Michèle Aubéry, Dominique Moreau… La majorité des domaines ont la certification biologique ou biodynamique. Ce choix paraît évident pour ces femmes à l’écoute de la nature : « expérimentation avec des plantes, des huiles essentielles, tout ça pour arriver à une viticulture en accord avec l’environnement… travailler sur les flux d’énergie », explique Athénaïs de Béru en Bourgogne. Leur ténacité, leur courage de continuer malgré les épreuves sont extraordinaires! En 1978, Michèle Aubry avec son mari ont voulu produire en bio, de façon la plus naturelle du monde… alors que le tout chimique était alors en plein boom ». Celle-ci a continué, après la mort de son mari, voulant s’exprimer vraiment dans ses vins : « il est important de trouver le fil, la connexion avec mes parcelles ». Quand elles reprennent un domaine familial, elles y apportent toujours leurs touches personnelles. Marien Roussel, dans le Rhône, a pris le temps d’observer, de lire, d’échanger, de déguster. « la culture biologique, j’y suis venue naturellement ou presque et c’est un chemin sans fin ». Tous ces récits suscitent beaucoup d’admiration et donnent envie, bien sûr, de déguster les fruits de leur travail ! Un grand coup de cœur !
Marche avec les loups
Dans leur précédent ouvrage « La Vallée des loups », Jean-Michel Bertrand cinéaste, avec Bertrand Bodin photographe, dans une vallée sauvage, a guetté ce « cousin sauvage » attendant