Suite au trafic de civelles, dans la saison 1, Kiervi a dû fuir sa région. Elle vit maintenant dans les Pyrénées et fait un service volontaire dans une association de défense de l’environnement. Elle se fait appeler Claire et elle est sous la protection de Marceau, l’un des deux gendarmes qui chapeautait son travail d’espionne. Très vite elle va se rendre compte qu’il y a une lutte acharnée entre les anti-ours et les pro-ours. Lors d’une sortie en forêt, Claire avec Bulle et Peya assistent à une scène terrible : une mère ours est tuée et son petit kidnappée. À partir de ce moment, l’histoire devient captivante car Claire va vouloir savoir qui sont ces gens, de quel organisme dépendent-ils et où est passé « Doudourd » ? Le lecteur est vraiment plongé dans cette enquête car Thierry Colombié, spécialiste du grand banditisme, a enquêté longuement avant de rédiger cette histoire. De ce fait le contexte avec de nombreux détails et les réactions des personnages semblent tout à fait vraisemblables. Plusieurs intérêts sont en jeu, les militants contre le vivant et pour la coupe des arbres, l’ouverture des mines de tungstène, la recherche de terres rares… Le récit est très vivant avec de nombreux dialogues et un rythme haletant comme dans une histoire policière, avec des moments de peur où le lecteur s’identifie à Claire, jeune fille courageuse et obstinée. Sans oublier les relations amoureuses au cœur de l’histoire. Vivement la suite de ce roman portant sur un problème écologique actuel et essentiel de notre époque, la réintroduction d’espèces dans des régions où elles avaient disparu.
Du jardin d’Éden à l’intuition de la biosphère
Les éditions Plume de carotte ont eu la très bonne idée, pour faire découvrir ou redécouvrir les textes de grands auteurs de la littérature mondiale