Ona prend son bâton pour repousser ce mal, le Sambre, qui détruit le vivant sur son passage, ne laissant que désolation. Ona est une « lueur », douée de pouvoir, grâce à son bâton et ses cristaux, pour protéger la nature. Quand elle est désespérée, elle se rappelle ce que lui disait sa maman : « Quand plus rien ne pousse, ne t’inquiète surtout pas, garde toujours espoir ». Quel beau symbole, que cette motte de terre levée très haut dans ses mains ! Les dessins, aux traits très simples mais avec beaucoup de rythme, conviennent à merveille pour décrire ce monde en danger mais si beau quand on laisse la nature s’exprimer ! Elle décide de partir rejoindre son île natale. Au cours de son périple, elle rencontre Anto, qui a perdu sa mamie. Et les voilà partis à sa recherche. Ona sait qu’Anto est un nomade lunaire car sa mère leur achetait les ingrédients de ses potions. Mais vite il faut courir, les spectres arrivent ! Ona guérit le grand champignon… et la mamie d’Oto lui donne des graines de lune… Moment de rêve et de tendresse. Et sur une très belle planche, le jeune lecteur aperçoit, au loin, une petite silhouette, Ona a repris son chemin. La présentation par chapitres, un peu comme dans un livre de contes d’autrefois, avec des présentations, au début et à la fin, des vertus de l’acacia, de l’aubépine, de l’oranger, du ginseng… montre la volonté du scénariste Salva et de l’illustrateur Yohan Sacré de bien faire ressortir l’importance de l’attitude écologiste dans notre monde, lui aussi détruit par de nombreux « Sambre ». Toutes les rencontres que fera Ona auront une importance déterminante pour prendre de l’assurance et devenir pleinement elle-même : « la merveilleuse, incroyable, fantastique petite Ona…qui agit avec son coeur ». Une merveille de fable écologique, poétique et plein d’espoir, pour les enfants et aussi pour les parents, tellement elle porte un beau message sur l’importance de protéger le vivant !
L’incroyable histoire des sciences
Le plus incroyable dans cette histoire est d’avoir osé la raconter en bande dessinée et disons-le sans attendre, le pari est réussi. Comme le dit