Quelle belle illustration du mont Fuji, sur double page, « sa beauté parfaite saute aux yeux, comme s’il était non pas l’œuvre de la nature, mais celle d’un talentueux artiste ou d’un dieu » ! Marie Lescroart invite le lecteur à découvrir ce volcan qui incarne l’âme immortelle du Japon. Une carte situe le Japon à la rencontre de quatre plaques tectoniques, ce qui explique qu’il doit être sous surveillance scientifique permanente. Est-il le plus haut du Japon ? En quelle année a eu lieu l’éruption la plus dévastatrice ? Il y a de nombreuses grottes dont une extraordinaire où des arbres moulées par la lave ressemblent à des êtres vivants ! Savez-vous qu’il y a une forêt hantée, représentée par un dessin de légende avec des fantômes ? Le mont Fuji est un pourvoyeur d’eau douce alimentant une rivière, une cascade, des sources d’eau chaude, des lacs. Dans ce « mille-feuille d’écosystèmes » se cachent de nombreux animaux. Pourquoi ont été construits des sanctuaires grandioses ? Un conte raconte comment Sakuya-hime, représentée par une superbe illustration, est devenue la déesse de la vie terrestre. Les femmes n’avaient pas le droit jusqu’en 1867 de grimper à son sommet ! De très belles pages sont consacrées aux œuvres d’art. La ville-porte, Fujiyoshida est célèbre pour son sanctuaire dédié à la déesse du volcan. En fin d’ouvrage différents itinéraires et un lexique. Ce documentaire est une belle initiation au patrimoine culturel du Japon à travers un de ses lieux sacrés.
Marie Lescroart, Ill. Catherine Cordasco, éditions du Ricochet