Dans le premier tome « Le laboratoire secret », l’héroïne, ADA, une jeune fille surdouée de 13 ans, fille du Pr Jules Varole, neurologue, prix Nobel de médecine, a mené une enquête palpitante. Elle a découvert que son père expérimente des techniques révolutionnaires sur l’hippocampe, partie du cerveau qui touche à la mémoire, sur des patients dans un but précis : retrouver sa femme disparue lors d’un accident de voiture. Dans ce volume, Mary, la mère d’Ada est de nouveau à la maison. Le lecteur en apprend un peu plus sur cette mère, sur la naissance du laboratoire « l’Hippocampus » financé par son autre amoureux, Charles. Jules Varole souhaite commercialiser sa puce révolutionnaire qui pourrait soigner les malades atteints d’Alzheimer. Il révèle à sa fille sa nouvelle invention, « un casque permettant de s’introduire dans l’EMI du patient et de pouvoir interférer avec son inconscient » ! Deux cerveaux seront connectés, celui du patient et celui du médecin qui mène l’expérience. Mais un événement incroyable va arriver ! Charles accompagné par la police annonce au professeur Varole qu’il a été destitué par le conseil d’administration pour vices de procédure. Il doit immédiatement avec sa famille quitter les lieux, y compris sa maison. Jules va dire à l’infirmier d’aller dans l’hippocampus déclencher la procédure de confinement. Le récit est passionnant car les événements se précipitent. Le « temps » va devenir l’élément principal, course poursuite pour retrouver son père disparu, et les « 17 minutes » pour relever un défi scientifique, une expérience jamais réalisée, « un truc complètement fou » : connecter deux cerveaux pour pouvoir connaître la cause de la haine entre Jules et Charles. Après Jules Verne et Sigmund Freud dans le premier volume, c’est Sigmund qui apprend que son aïeul avait possédé le cerveau d’Einstein ! Et bien sûr, l’auteur, pour maintenir son lecteur en haleine, lui fait entrevoir une autre piste d’enquête, cette fois aux États-Unis. À la fois policier et roman scientifique, ce livre se lit d’une traite ! Vivement la suite !
Bertrand Puard, Seuil jeunesse