À l’heure où de plus en plus de femmes luttent pour affirmer leurs droits, cet ouvrage présente, pour la première fois, un panorama de cette dynamique féministe à l’échelle mondiale. Pauline Delage, sociologue, et Fanny Gallot, historienne, ont réuni des textes et des entretiens de chercheuses, journalistes ou militantes de 23 pays, présentés par ordre alphabétique de l’Algérie à la Tunisie, en passant par l’Équateur et l’Inde. Étant elles-mêmes parties prenantes des mobilisations, elles ont voulu montrer que les stratégies d’action et les revendications sont variées. « C’est pourquoi on ne saurait parler d’un féminisme au singulier ». En Algérie, Saadia Gracem, militante des droits des femmes, réalise le documentaire « Piment rouge », dans le cadre d’un atelier documentaire de femmes sur les femmes, portant sur « le code de la famille et de code de ma famille ». Toute une lutte s’instaure pour imposer le féminisme dans les débats publics et médiatiques. En Belgique, en 2019, deux militantes féministes lancent un mouvement pour défendre les femmes subissant le sexisme et les inégalités salariales. Au Canada, Alex Barel, professeur de faculté, analyse la naissance et le développement des mouvements pour faire accepter les transféminismes dans la francophonie canadienne. En Chine, le mouvement #Metoo crée une nouvelle génération de militantes féministes. En France, tout un réseau d’acteurs associatifs, universitaires luttent contre les discriminations que subissent les femmes en particulier des doctorantes racisées dans les universités, sans oublier celles des enfants à l’école. Une grande journée de mobilisation a eu lieu le 8 mars 2019. Cet ouvrage, fruit d’un travail très documenté de ces deux chercheuses, est indispensable pour faire le point sur la situation des féminismes dans le monde.
Pauline Delage (Dir), Fanny Gallot (Dir), textuel

Notre cerveau : un voyage scientifique et artistique des cellules aux émotions
L’ouvrage commence par un extrait de « Le Palimpseste » de Charles Baudelaire : « Qu’est-ce que le cerveau humain, sinon un palimpseste immense et naturel » et par un