Exposition permanente à partir du 2 avril :
Commissaires scientifiques ;
Jean-Paul Laumond, roboticien, Dr recherche Laas-Cnrs, DenisVidal, anthropologue Institut de recherche pour le développement (IRD)
Cette exposition est impressionnante : 900m2 Avec 20 robots en action !
Suite à une visite commentée, je vous fais part des points importants.
Tout au début de l’exposition le visiteur est saisi par une représentation originale, une œuvre art et science. Aurélien Bory est un artiste de la Cie 111.et il a réalisé des spectacles, mêlant différents arts et faisant appel à la physique. Dans « Sans objet » presenté au Quai Brany, le personnage principal était un robot. Il a souhaité, en tant qu’artiste, interroger le mot robot qui vient du théâtre. Dans TROBO, deux robots industriels ont comme travail d’aligner les lettres qui composent le mot robot. Traité avec recul et humour, les robots sont comme des personnages de théâtre. Cette réalisation mêle technologie et humain.
Un exercice intuitif est proposé au visiteur pour comprendre ce qu’est un robot car beaucoup ne font pas la différence avec les robots domestiques.
Le visiteur est invité à interagir : il s’agit d’actionner un bras robotique pour saisir le bon objet. « Le robot est programmé pour une mission particulière dans un milieu particulier. C’est le travail du roboticien de faire un programme adapté. »
Les robots collaboratifs, les COBOTS, peuvent interagir avec l’homme alors que les robots industriels sont programmés pour travailler seuls. Le visiteur est sollicité pour une manip : placer un obstacle sur le parcours du robot afin de voir comment il réagit.
Où sont les robots ? Un film passe en revue les différents lieux afin de donner au visiteur une idée de la réalité d’aujourd’hui : en chirurgie, art, logistique, domestique, agricole…
Une foire aux questions, FAQ, interpelle le visiteur à communiquer sur ce qu’il pense des robots. Des profils peuvent ainsi être faits.
Quelles sont les pistes de recherche ?
Sont présentés les robots HRP-2, robot humanoïde du Japon et Pirène, du LAAS à Toulouse, un robot exceptionnel qui marche et peut porter des charges.
Qu’en est-il de l’IA ? Le roboticien construit des algorithmes d’apprentissage. Une révolution se dessine aujourd’hui car les robots explorent un environnement sans l’avoir l’appris !
Une autre piste intéressante est l’inspiration du vivant comme les robots en essaim. Les robots adoptent un comportement de groupe comme les oiseaux volant en essaim.
Une autre expérience remporte beaucoup de succès ! Pepper peut lire les expressions faciales pour dire si c’est de l’émotion, de la tristesse, de la joie grâce à un logiciel d’apprentissage autonome.
Le visiteur réalise aussi combien l’apprentissage de la marche est difficile pour un robot ! Il y a aujourd’hui deux écoles de recherche : une marche différente de la nôtre où tout doit être prévisible et une marche en déséquilibre permanent avec un algorithme d’apprentissage.
Ou sont les robots ? Les robots d’exploration sont présents en archéologie, dans les océans et l’univers.
Une pause est offerte dans l’espace « petit salon » où un petit questionnaire sur une table tactile invite le visiteur (Adultes ou moins de 15 ans) à se positionner sur sa perception des robots. Un compte rendu par rapport à différents critères est donné à chacun, ce qui permet d’avoir son profil « Moi et les robots ». Il y a bien sûr la vedette de la cité, le robot NAO à qui on peut poser des questions à propos de l’exposition. Un grand livre interactif, une table d’actualités avec interface mots-clés régulièrement mise à jour. Enfin une grand poster style « Charlie » pour retrouver les robots de l’exposition plaira beaucoup aux enfants.
