L’effet pygmalion

Ned, petit génie, porte un exosquelette et se passionne pour l’intelligence artificielle. Il lance un défi à la communauté scientifique : créer une humanoïde qui ne pourra pas être distinguée d’un être humain. Il fait appel à Lawrie, inventeur, spécialiste des robots. Ces deux solitaires s’isolent pour construire Eva, 16 ans, qui les surprend par sa capacité à réagir face aux gens. À leur époque il est courant d’avoir des androïdes chez soi, mais ils sont loin d’avoir la capacité de raisonnement des humains. Aussi Ned doit construire un cerveau organo-synthètique pour le relier à un corps d’androïde classique. S’ensuit tout un dialogue sur les différentes pistes possibles, en particulier la chimie et leurs différents essais plus ou moins concluants. En plus de l’acquisition de connaissances, ils doivent l’initier à l’art de la conversation mais l’humour est bien difficile à percevoir… Ils décident de l’inscrire au lycée pour qu’elle puisse acquérir des réflexes vraiment humains. Le récit devient passionnant car le lecteur voit peu à peu Ned de plus en plus troublé par cette « jeune fille » ! Ne devient-il pas amoureux ? Va-t-il passer outre pour aller jusqu’au bout de son pari ? Ce roman de science fiction fait réfléchir à notre futur. Les androïdes seront-ils un jour nos semblables ? L’homme doit-il s’inquiéter de leur présence de plus en plus grande dans notre société ? Doit-on redouter l’intelligence artificielle ?