Les éditions Rue du monde célèbrent les 80 ans du Débarquement et de la Libération par un « Livre-événement ». Un livre événement exceptionnel a double titre : une édition spéciale du poème de Paul Eluard, monument de la littérature mondiale, « Liberté », un des plus beaux mots de la langue français, chargé de tant de valeur, et un panel de 15 d’illustratrices et d’illustrateurs choisis parmi les grands artistes français et étrangers. Ponctuée par le puissant « J’écris ton nom », chaque strophe est magnifiée et mise en valeur d’une manière toute personnelle suivant la lecture et la personnalité du dessinateur. L’univers graphique de Martin Jarrie est facilement reconnaissable , constitué de personnages filiformes et de représentations insolites comme sur ces pages « où j’écris ton nom ». Noushin Sadeghian marque de toute sa force intérieure ses dessins de soldats face à la détermination d’un peuple, qui tel un vol d’oiseau, se dirige vers la liberté. Nathalie Novi a l’art en partant de la réalité, la mer et les bateaux, de nous faire rêver vers un ailleurs « sur une montagne démente, j’écris ton nom ». Les dessins de Zaü sont imprégnés d’un grand humanisme, depuis 50 ans il nous fait vibrer « sur les marches de la mort, j’écris ton nom ». Les trois dessins de Corvaisier par la tension de ses lignes et la luminosité de ses couleurs son parfaitement accordées à « Je suis né pour te connaitre pour te nommer ». En fin d’ouvrage, un dossier documentaire, réalisé et mis en forme par Alain Serres, apporte des informations sur l’histoire d’Eluard et de son poème , avec des photographies d’époque. Ce poème a toujours autant de force que lorsqu’il a été écrit en 1941, dans ce monde où tant de gens sont privés de liberté. Les ventes reviendront au Secours populaire pour son « Été des bouquins solidaires », qui permet de distribuer des livres à des enfants que l’association caritative envoie en vacances. Ouvrage exceptionnel, de par la force des mots et la beauté des illustrations, il est essentiel, du fait des drames actuels, de le partager en famille !
Ma mère des banquises
Deux heures que tu es partie… La maman d’une petite fille est une « aventurière ». Il n’est pas facile de supporter la séparation ! Elle tient un