Partis à la recherche d’un trésor, les explorateurs à bord du Fulgur, un sous-marin révolutionnaire, tentent d’échapper à un énorme mosasaure dans une mer préhistorique. Le lecteur est tout de suite immergé dans ce monde terrifiant avec des gros-plans sur sa gueule colossale… Comme il est expliqué dans le fascicule « le bestiaire extraordinaire », le mosasaure peuplait les océans du globe durant le Crétacé. L’univers de Jules Verne se retrouve à la fois dans la dimension fantastique et la volonté de baser le récit sur des faits scientifiques authentiques. Les relations des personnages rappellent aussi l’équipe de « L’île mystérieuse » qui fait appel aux savoirs de chacun pour survivre. Dans le chapitre IV, Focas et Claudian discutent sur les possibles scénarios géologiques qui ont dû survenir afin de trouver une issue Le dessinateur, Dejan Nenadov, réalise de belles mises en scène pour faire ressortir les temps forts de cette aventure. Ainsi, sur une double page, surgit « un nouveau fragment de préhistoire ». De chaque découverte, eau douce, chauve-souris, en sont tirés des enseignements sur la nature des lieux où ils se trouvent pour trouver la « porte de la liberté ». Dans le chapitre V, savant et ingénieur unissent leurs talents pour faire passer le Fulgur dans un étroit tunnel. Vont-ils réussir ? Sur quelles terres vont-ils aboutir ? Vivement le tome 3 pour connaître la fin de cette épopée. Une « BD « science » tout à fait réussie !
L’art préhistorique en bande dessinée. De l’Aurignacien au Magdalénien
Éric Le Brun, passionné par la préhistoire, s’est spécialisé dans l’illustration de vulgarisation scientifique. La présentation sous forme de BD permet une présentation visuelle et