Cet ouvrage est le catalogue d’une exposition qui se tient au Grand Palais du 5 avril au 9 juillet 2018. De nombreuses questions se posent lorsque la création artistique est associée aux robots, à l’intelligence artificielle. Suivant le plan en trois parties de l’exposition, 40 œuvres sont représentées avec une iconographie de très haute qualité. Après les introductions de Jérôme Neutres sur « l’imagination artificielle, de Laurence Bertrand Dorléac sur la peur des robots, d’Elsa de Smet « We are des robots » une chronologie « Artistes et robots » allant de 1950 à 2107 a été établie par Marc Feustel. Dans la première partie, « La machine à créer », sont décrits les pionniers : Nicolas Schoffer, Jean Tinguely, Leonel Moura… Pour chacun il y a une biographie et la description détaillée de l’œuvre qui est représentée par une illustration pleine page de grande qualité. La deuxième partie, « L’œuvre programmée », aborde la création à l’aide d’algorithmes amenant à s’interroger que le rôle de l’artiste par rapport à la machine qui lui prend une partie de son pouvoir : Iannis Xénakis, Couchot et Bret, Miguel Chevalier, Michael Hansmeyer. .. Ce sont des réalisations surprenantes comme «Les pissenlits » où le souffle du spectateur fait interagir l’image, «Extra-naturel » où chaque fleur se courbe lorsqu’un visiteur bouge comme sous l’effet du vent et « les Astana Comums » faîtes a partir de 20 000 feuilles de papier pour «dessiner le non-dessinable et imaginer l’inimaginable ». Les effets possibles de l’intelligence artificielle, le transhumanisme, le deep learning amènent à repenser l’acte créatif dans la dernière partie : « Le robot s’émancipe ». Ce catalogue est un magnifique support de l’exposition à la fois pour préparer sa visite et pour revoir ou approfondir le travail d’un artiste qui vous aura interpellé.
Univers des mondes grecs aux multivers. Le coffret
Les éditions Saltimbanque ont la très bonne idée de republier un ouvrage très bien fait, à la fois ludique par le beau travail d’animation et