Pour toutes les personnes que la science intéresse et aussi celles qui aimeraient bien comprendre la physique fondamentale, ce livre est un enchantement. Pas d’équations (ou si peu) mais une histoire de la physique revisitée Elle commence avec les grands philosophes grecs, Thalès, Anaximandre qui inaugurent « la première aurore de l’esprit scientifique » et le grand Démocrite qui écrivit des dizaines de livres (environ 63 selon Diogène Laërce), tous perdus, et qui inaugura « l’atomisme antique ». Heureusement, Lucrèce dans son livre « De rerum natura » a restitué une grande partie de sa pensée. L’auteur se prend à regretter que la pensée occidentale se soit construite sur Aristote et non sur Démocrite. Le lecteur se laisse avec plaisir entraîner dans un grand et passionnant survol historique qui occupe plus de la moitié du livre et qui passe par Newton, Faraday, Maxwell avant les deux grandes révolutions du siècle dernier, la Relativité et la Mécanique Quantique. L’auteur a de très belles pages sur Einstein qui fut le grand initiateur de la physique du XXème siècle avec la Relativité Générale « la plus belle des théories » et l’acte de naissance de la théorie quantique. Son explication de la théorie de la Relativité est très originale et abordable même pour un lecteur non scientifique. Dans ce survol historique, Carlo Rovelli ne perd jamais le but de son ouvrage : conduire le lecteur jusqu’à la fine pointe de ses recherches, « la gravité quantique à boucles » qui implique que l’espace et le temps sont eux-mêmes quantifiés. Ce sujet occupe la deuxième partie du livre qui est certes un peu ardu mais qui ouvre des horizons extraordinaires qui dépassent peut-être l’imagination des romans de science-fiction… Un livre à lire par les passionné(e)s de physique fondamentale et même par toute personne qui considère que la science fait aussi partie de la culture.
Les big secrets de l’Univers
Florence Porcel, « community manager officielle de l’Univers », est une auteure géniale qui sait captiver son lecteur ! Comme l’écrit Hubert Reeves dans la préface, « le fait